Ce 4 août 2022, la ducasse Bastien renaît de ses cendres, ( en complément photo,Achille Van Yperzelle, notre bourgmestre Jacques Gobert et Cathy Leveque )
l’occasion d’en faire ce petit rappel historiqueLe plus ancien document parle pour cet établissement du « café de la belle haie ».
À cette époque la rue Ferdinand Gossuin s’appelait rue du Bucquoi et l’actuelle rue Jules Tison n’existait pas encore.
Ce café était déjà doublé d’un coiffeur à l’époque.
La dénomination « café Basien » vient du nom d’un de ses exploitants.
À la fin de la Seconde Guerre, le café « Bastien » a été repris par Raymond Eustache et son épouse qui l’ont exploité jusque dans les années 70 avec toujours un salon de coiffure.
Ce sont eux qui sont à la base de la première ducasse Bastien en 1945.
Sur ces documents nous pouvons reconnaître : Raymond Eustache, Lecloud, Paul Beaufort, Samuel Buset, agent de police,Albert Masquelier, Marcel Breynaert, ,Jules Doclot, Denacthergael,Colette Burgeon,Arthur Delaby,Robert François,Guy Leteul,Jacky Vanderbraecht ,Robert Lorez et son frère, Alain et Jean-Claude Lorez, Yves Delhaye, Marius Frébutte, Jean Desmet, Marcel Bourgeois, le facteur, Freddy Gevenois, Christine Vandigem, Gustave Detimmerman, Marcel Woutquenne, Didier Devleeschouwer,Alain Pourbaix,Achille lienard,Jean Coulon....
Chaque année était organisé un concours du plus beau-jardin du quartier en plus des nombreuses luttes de balle pelote.
La ducasse terminée, tous les bénéfices engendrés étaient redistribués aux nécessiteux du quartier.
La notoriété du café Bastien dépassait largement les limites de l’entité puisque les charbonnages avaient baptisé un croisement de galeries de mines situés 750m plus bas à l’aplomb du café « croisement Bastien ».